jeudi 16 septembre 2010

Une enquête sentimentale

Apprenez-vous parfois des textes par coeur ?
Eternuez-vous en passant le long d'une pelouse fraîchement tondue 
ou 
un champ récemment moissonné ?
Souriez-vous volontiers ?
Les balles rebondissantes dans les distributeurs vous attirent-elles toujours autant ?
Loue-t-on vos talents dans un domaine particulier ?
Mangez-vous les cacahuètes servies 
dans les cafés ?
Gardez-vous un souvenir marquant d'un 
de vos enseignants du primaire ?
Croiser quelqu'un qui porte un bouquet vous donne-t-il envie 
de recevoir des fleurs ?
Etes-vous de bonne humeur au réveil ?
Cassez-vous de la vaisselle quand vous êtes en 
colère ?
Imaginez-vous de temps en temps la vie que vous auriez
si : 
vous portiez un autre prénom, un autre nom, 
vous mesuriez 20 cm de plus, de moins, 
vous aviez les cheveux beaucoup plus longs, beaucoup plus courts, 
vous chantiez dans un groupe de rock 
?

2 commentaires:

Paul a dit…

Plaisir d'offrir, joie de recevoir.
Déterminé, je me dirige vers le distributeur automatique placé à côté de la boulangerie. C'est décidé, je vais tout claquer. J'ai les poches pleines de pièces de 1 franc.
Une pièce, cling, j'ouvre le tiroir, je déballe la boite en carton bleue. Une balle rebondissante ! Je la glisse dans mon cartable, elle rebondira plus tard.
Cling, encore un franc. Des cacahuètes, bof. Une nouvelle pièce disparaît dans la fente. Des fleurs séchées. On n'offre pas souvent des fleurs aux garçons, pourquoi ? Moi, ça ne me ferait pas éternuer.
Cling. Un bibliothèque rose, Oui-Oui, le même que madame Maurel m'avait offert en CP parce que j'étais un élève si sage et si mignon. Tchac. Encore une boite. Elle est lourde. De la vaisselle cassée, un plat brisé par mon père lors d'une de ses fréquentes colères. Il y a encore des traces de gâteau au chocolat dessus. Gâcher un si bon gâteau, j'en serais incapable. Si j'avais les cheveux plus longs, si j'étais un rocker, je casserais plutôt des guitares. Mais comme je ne suis pas un rocker, je me contente de taper sur mon clavier : ça ne casse rien. Dommage. Je devrais peut-être déchirer des livres ?

Anonyme a dit…

Once upon a time, there were two mice...

Mmmh, j'adore cette odeur d'herbe fraîche qui me fait toujours penser à l'odeur de la pastèque (et non, pas d'allergie pour moi).

Oui, je souris volontiers.

Euh, désolée, je ne comprends pas.

On ne me loue pas, dommage d'ailleurs.

Quand je vois les cacahuètes en question, je vois tous les microbes qui font la fête dessus, en plus celles là sont trop grasses, je préfère celles dans leur coque.

Ma maîtresse, Annie, pendant presque tout le primaire, elle écrivait comme dans les livres, et un jour elle est partie en courant de la classe, quelques mois plus tard, elle avait un bébé. Choquant=

Oui, c'est tout à fait ça.

Mmmh, pas trop depuis quelques temps...

Non, jamais, mais j'ai assisté à une crise d'un couple chinois, et toute leur vaisselle y est passée, je croyais pas ça possible, c'était génial.

Oui,mais pas rock.

Gé.