jeudi 23 septembre 2010

Une enquête sentimentale

Imaginez-vous parfois que votre maison prend feu ?
Savez-vous ce que, en pareil cas,
 vous choisiriez d'emporter ?
Avez-vous des cicatrices ?
Aimez-vous les promenades en forêt ?
Glissez-vous des photos de vos proches
 dans votre portefeuille ?
Vous arrive-t-il de mentir ?
Que commanderiez-vous comme repas de condamné
si demain on allait vous exécuter ?
Quel est le nom du premier parfum que vous avez porté ?
Avez-vous récemment mâché un malabar ?
Vous dites-vous souvent
J'ai rien à mettre
au moment de vous habiller ?
Aimez-vous dormir ailleurs que chez vous ?
Sauriez-vous identifier la vôtre parmi
l'écriture de plusieurs
écoliers ?

2 commentaires:

Paul a dit…

Eh bien, il va me falloir dormir dehors, je crois. Rien à mettre sur ma peau de grand brûlé, même pas une goutte de Chanel n°5.
Je savais pourtant qu'il ne fallait pas jouer avec les allumettes, mais je me suis cru plus malin que les autres. Si au moins j'avais glissé les photos de ceux que j'aime dans mon portefeuille, je n'aurais pas tout perdu. Mais voilà : j'ai préféré contempler le spectacle du brasier plutôt que sauver mes souvenirs de famille. Retrouverai-je leurs visages dans ma mémoire ? M'y aventurer c'est m'enfoncer dans une forêt aux sentiers embroussaillés. Même les mots tracés de ma main il y a quelques années me semblent étrangers. Pour tout repas, un chewing-gum amer à mâcher, remâcher et ressasser, ultime repas de condamné à vie. Les cicatrices de mon âme seront les plus longues à se refermer.

Anonyme a dit…

J'ai déjà imaginé que ça brûlait autour de moi, et qu'il fallait courir dehors. j'ai Anzu dans les bras, Prends le Mac Hiro....
J'ai une cicatrice qui ne se voit plus beaucoup mais que je trouve jolie.
J'aime me promener en forêt, mais j'ai quand même toujours peur des serpents. Et il y en a, c'est pas la peine de dire qu'il n'y en a pas juste pour me rassurer.
J'ai des photos purikura où Hiro, ma mère, ma soeur et moi essayons de faire les shibuyettes. Et une photo du dalmatien.
OUi, ça s'impose parfois.
Je voudrais du mochi frais, tapé dans un fût en bois, et puis grillé, avec un peu de sésame noir en poudre.

Ô de Lancôme.

Non, non, non. j'ai mangé des bonbons Haribo, ça compte?
Je dis j'ai trop à mettre, et pourtant rien ne va.

Bonne question, ailleurs, n'importe où? dans un hôtel, chez des amis? oui, pourquoi pas (j'aime beaucoup la soirée, le dîner, le thé, les discussions, la bataille de pelochon...).

Peut être pas, j'ai changé plusieurs fois, je serais peut être étonnée.

Gé.