samedi 16 juillet 2011

choses qu'on dit, la nuit...

Au café, ce soir-là, les voix s'emmêlaient comme -avant- les volutes de fumée. 

Réunis par notre infime plus grand dénominateur commun, nous avons aligné quelques verres, 
sur la table.

(Puis slalomant entre les flaques) 

J'ai pensé qu'il était étrange  
d'avoir appris de sa vie une si frappante coïncidence 
que jamais ne connaîtrait, 
lui,
 le garçon
 -troisième du nom- 
qui l'aimait. 
Une autre, une autre fois,
m'avoua
qu'elle parlait en dormant, parfois
mais, cette nuit-là,
elle ne le fit pas.

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